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Saut à ski
 

Le saut à ski(ou saut à skis) est un sport d’hiver dans lequel les skieurs descendent une pente sur une rampe pour décoller (le tremplin), essayant d’aller aussi loin que possible. En addition à la longueur les juges donnent des points pour le style en vol et l'atterrissage du sauteur. Les skis utilisés sont longs et larges. Le saut à ski est l'une des deux épreuves du combiné nordique.


Histoire :


Les origines de ce sport se trouvent en Norvège où la première compétition se tint en 1862. La première grande

compétition eut lieu sur le mont Husebybakken à Oslo en 1879. Holmenkollen est aujourd'hui considéré comme le foyer du ski nordique. Le saut à ski a fait son apparition aux Jeux olympiques, dès la première édition de 1924. Le saut à ski a été pratiqué couramment dès l'apparition du ski dit « norvégien » en Europe continentale à la fin du XIXe siècle et n'est aucunement une discipline récente ou artificielle.

 
Le skieur s'élance du haut d'un tremplin enneigé ou revêtu de matière synthétique, et atteint une grande vitesse

dépassant les 100 km/h pour les tremplins de vol à ski. À cet instant, il doit donner une impulsion afin d'aller le plus loin possible dans les airs. Cette impulsion est d'une importance capitale, car contrairement aux croyances, le nez du tremplin ne remonte pas. Une fois en l'air, le sauteur, qui a le talon libre, se penche de façon à placer son corps entre ses skis et cherche à obtenir une portance optimale sur l'air. Il se redresse au moment de l'atterrissage, et pour que ses notes de style restent optimales, il doit alors effectuer une « fente » avec les pieds en position dite de « télémark ».


 



Les trois phases du saut à ski :


On peut distinguer trois phases essentielles qui permettent d'effectuer un saut de qualité :

  • La phase d'élan, sanctionnée par la vitesse obtenue par le sauteur au bout du tremplin. Une bonne vitesse est essentielle pour réaliser un bon saut. Cette vitesse dépend de la position d'élan du sauteur, de son relâchement dans la trace et de son poids, et de la capacité des skis à glisser sur la piste.

  • L'impulsion au bout du tremplin. Celle-ci doit être puissante et réalisée exactement au bon moment.

  • La phase de vol. Elle est déterminée principalement par le poids du sauteur, sa position en vol et la qualité de la transition entre l'impulsion et la position de vol.

On distinguait généralement deux catégories de sauteurs il y a encore 25 ans :

  • Les sauteurs athlétiques ou sauteurs, qui arrivaient vite au bout du tremplin, produisaient une impulsion forte mais obtenaient relativement peu de portance sur l'air de par leur poids de corps important et la trajectoire en cloche de leur vol consécutive à leur forte impulsion.

  • Les sauteurs légers ou voleurs, qui arrivaient moins vite au bout du tremplin, produisaient une impulsion moins forte mais obtenaient beaucoup de portance sur l'air de par leur poids de corps faible et la trajectoire rasante de leur vol, rapide, consécutif à leur impulsion plus mesurée.


À l'heure actuelle, tous les sauteurs sont très légers et ont un indice de masse corporelle faible (le contrôle du BMI
a été installé sur le circuit international pour lutter contre l'anorexie). En 2008, tous les sauteurs d'un niveau international ont des détentes sèches d'environ 60 à 70 cm pour des BMI égal à 18,5.(P/T2) soit environ 1M84 pour 63 kilos.

 



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